We’re back!! Indigenous Prosperity is Here To Stay.
Statement on National Indigenous Peoples Day – NACCA CEO Shannin Metatawabin
June 20, 2025 – Ottawa, ON, CANADA
We’re back.
« version en français ci-dessous »
Collectively, Indigenous people are now an economic power to be reckoned with. The statistics show as much: the $56 billion that Indigenous businesses add to the Canadian economy each year, or tens of billions in assets held by Indigenous economic development corporations.
What brings it home for me though are the people. This past May, at the National Aboriginal Capital Corporations Association’s (NACCA) sixth annual Indigenous Prosperity Forum, I looked around the room at all the young Indigenous business owners attending. The youth were confident, ascendant. Digital creators, artisans, carpenters, business managers: all these young people have assumed their place in the broader economy, just as their ancestors intended.
And the youth also saw their responsibility to give back to their communities—all the more where they benefit from the same rights that their parents and grandparents fought hard to reclaim in prior generations.
Make no mistake: those rights have driven our re-empowerment. Indigenous people have won almost every case involving resource rights we have brought before the courts. Governments at every level will recall this if they try short-circuiting our rights to expedite approvals for major resource projects. Indigenous leaders are again reminding them of our treaties and their constitutional obligations.
Federal and provincial governments say they want to move as swiftly as possible. They can do so only by involving our leaders—early and often. We’ve already shown that Indigenous people are business-minded, yet our bottom-line also involves responsibilities to our communities and our lands. So why not work with us to ensure we can meet them?
To succeed, a major project on Indigenous land will need to rest on three pillars: equity partnerships, impact benefit agreements, and resource revenue-sharing with governments. First, major projects need to bring in economic development corporations as equity partners, to ensure that communities also have a stake in a project’s success. Second, the conclusion of Impact Benefit Agreements will help ensure that local economies can also benefit from jobs and contracting opportunities. Third, Crown parties will need to share their government resource revenues with the governments of impacted communities, who will need to steward their territories long after the projects have ended.
As an additional crucial measure, Canada also should include an Indigenous member to the federal selection committee for major projects.
One thing is certain: we are back. We’re an economic force, and we’re not going away.
The upcoming cohort of youth entrepreneurs is strong, smart, committed—an inspiration to other youth in our communities as they reclaim their pride and self-reliance. Canadian historian Professor Ken Coates framed it well at the Indigenous Prosperity Forum: “the work being done now is building a Canada for 2050 and 2075. Indigenous prosperity is imminent, and it’s been an honour to watch the transformation.”
Indeed, it’s been an honour to watch. Now let’s transform Canada’s economy together.
___________________________________________________________________________________________
Nous sommes de retour!! La prospérité autochtone est là pour rester.
Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones – PDG de L’ANSAF, Shannin Metatawabin
20 juin 2025 – Ottawa, ON, CANADA
Nous sommes de retour.
Collectivement, les peuples autochtones sont désormais une puissance économique avec laquelle il faut compter. Les statistiques le démontrent : les 56 milliards de dollars que les entreprises autochtones ajoutent chaque année à l’économie canadienne, ou les dizaines de milliards en actifs détenus par les sociétés de développement économique autochtones.
Ce qui me touche particulièrement, ce sont les gens. En mai dernier, lors du sixième Forum annuel sur la prospérité autochtone de L’ANSAF, j’ai regardé autour de moi tous les jeunes propriétaires d’entreprises autochtones présents. Les jeunes étaient confiants, en pleine ascension. Créateurs numériques, artisans, charpentiers, gestionnaires d’entreprises : tous ces jeunes ont pris leur place dans l’économie plus large, comme leurs ancêtres l’avaient prévu.
Les jeunes ont également reconnu leur responsabilité de redonner à leurs communautés—d’autant plus qu’ils bénéficient des mêmes droits que leurs parents et grands-parents ont durement revendiqués au fil des générations.
Ne vous méprenez pas : ces droits ont alimenté notre réaffirmation. Les peuples autochtones ont gagné presque toutes les causes concernant les droits sur les ressources que nous avons portées devant les tribunaux. Les gouvernements à tous les niveaux s’en souviendront s’ils tentent de court-circuiter nos droits pour accélérer l’approbation de grands projets de ressources. Les dirigeants autochtones leur rappellent à nouveau nos traités et leurs obligations constitutionnelles.
Les gouvernements fédéral et provinciaux affirment vouloir agir aussi rapidement que possible. Ils ne peuvent le faire qu’en impliquant nos dirigeants—tôt et souvent. Nous avons déjà démontré que les Autochtones ont l’esprit d’entreprise, mais notre résultat net implique aussi des responsabilités envers nos communautés et nos terres. Alors pourquoi ne pas travailler avec nous pour s’assurer que nous pouvons les respecter?
Pour réussir, un grand projet sur des terres autochtones devra reposer sur trois piliers : des partenariats en actions, des ententes d’avantages sociaux, et le partage des revenus des ressources avec les gouvernements. Premièrement, les grands projets doivent intégrer les sociétés de développement économique comme partenaires en actions, pour s’assurer que les communautés ont aussi une part dans le succès d’un projet. Deuxièmement, la conclusion des ententes d’avantages sociaux aidera à garantir que les économies locales bénéficient également d’emplois et d’opportunités de contrats. Troisièmement, les parties de la Couronne devront partager leurs revenus provenant des ressources gouvernementales avec les gouvernements des communautés touchées, qui devront gérer leurs territoires bien après la fin des projets.
Comme mesure cruciale supplémentaire, le Canada devrait également inclure un membre autochtone au comité fédéral de sélection pour les grands projets.
Une chose est certaine : nous sommes de retour. Nous sommes une force économique, et nous ne disparaîtrons pas.
La prochaine cohorte de jeunes entrepreneurs est forte, intelligente, engagée—une source d’inspiration pour les autres jeunes de nos communautés qui retrouvent leur fierté et leur autonomie. L’historien canadien, le professeur Ken Coates, l’a bien résumé lors du Forum sur la prospérité autochtone : « Le travail accompli en ce moment construit le Canada de 2050 et de 2075. La prospérité autochtone est imminente, et c’est un honneur d’assister à cette transformation. »
En effet, c’est un honneur d’y assister. Maintenant, transformons ensemble l’économie du Canada.